Description
“À partir du moment qu’on établit que le Québec est une société française, on n’a plus raison de chiquer la guénille afin de ménager la chèvre et le chou linguistique : être Québécois, c’est être français, final bâton !”, écrit Victor-Lévy Beaulieu dans sa préface.
Les États généraux sur la situation et l’avenir du français devaient servir de fondement et de référence à une politique linguistique, comme le fait le dictionnaire pour une langue. Il n’en fut rien. La Commission a inventé un lexique incompréhensible et n’a même pas été en mesure de donner une définition simple de termes aussi élémentaires que francophone, anglophone et allophone. Larose n’est définitivement pas Larousse.
Avec les chiffres, la Commission a fait preuve d’encore moins de rigueur. “Elle a fait preuve de désinformation”, conclut le professeur Charles Castonguay, bien connu pour ses analyses pointues des questions linguistiques et démographiques.