Le narrateur de Cette inlassable volupté fait partie de cette humanité qui voudrait bien qu’il y ait plus de beauté dans le monde. Mais tel n’est pas le cas, car il considère comme le plus nul des hommes dans une société qui n’a pas vraiment besoin de lui. Aussi le narrateur ne trouve-t-il sa part d’éjouissance qu’en revisitant à sa façon l’univers amoureux – relations éphémères, rencontres manquées dans les bars où il cruise toutes les femmes aux belles jambes, de préférence montées sur des souliers à talons aiguilles, tout en buvant du scotch. On dirait le consul d’Au-dessous du volcan de Malcom Lowry cherchant à oublier dans la volupté sauvage son grand amour en allé, cette Gladys qu’il recherche au travers de toutes les femmes dont il fait la connaissance.
Un roman écrit dans un langage coup de poing, éclatant, fourmillant de phrases chocs qu’entrecoupent des moments d’une authentique sensualité. Une écriture libre et éblouissante, signature d’un écrivain de premier ordre.
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