Description
Avec Bouscotte, l’amnésie globale transitoire, Victor-Lévy Beaulieu met fin à la saga entreprise avec Bouscotte, le goût du beau risque et Bouscotte, les conditions gagnantes, près de quinze cents pages d’une écriture porteuse de poésie et d’images baroques qui interrogent, chantent et critiquent le pays, le bon Dieu et l’âme comme le fredonnait Félix Leclerc.
Comme dans les deux premiers tomes, on voyage beaucoup dans Bouscotte, l’amnésie globale transitoire, des Trois-Pistoles à Montréal, de Saint-Jean-de-Dieu à Paris, de Saint-Paul-de-la-Croix à Cap Kennedy d’où Julie Payette s’envole pour devenir la première cosmonaute québécoise à franchir les portes sacrées du ciel. Le rêve de Bouscotte est de pouvoir en faire autant un jour, dans le monde complexe, mais fascinant de la mécanique quantique, de la courbure de l’espace-temps, des trous noirs et de l’antimatière, toutes des réalités qui existent déjà sur Terre, et qu’expérimentent, chacun dans sa chacune, les protagonistes de la saga de VLB, ces Beauchemin et ces Bérubé dont la vie est loin d’être un long fleuve tranquille.
C’est pourquoi Bouscotet, l’amnésie globale transitoire explore tous les champs du discours québécois grâce au recours à Nietzsche dont se prévaut Manu Morency, à l’engouement d’Eugénie pour Antonin Artaud et à la redécouverte e la poésie amérindienne par-devers Benjamin et Obéline Bérubé.
Ainsi se dessine tout le ciel québécois des vingt dernières années, dans la fulgurance d’une écriture littéralement endiablée parce que somptueuse.